Dépistages

Dépister, c'est augmenter les chances de guérison !

A la Maison Médicale, nous effectuons plusieurs dépistages recommandés en fonction de l’âge et du sexe:

 

Cancer du sein

Le dépistage précoce du cancer du sein augmente les chances de guérison complète et permet dans certains cas un traitement moins intrusif. Ce dépistage s’effectue par un examen clinique recommandé au moins une fois par an, ou en vous proposant une mammographie. Vous pouvez également apprendre l'auto-palpation.

NB : pour les femmes entre 50 et 69 ans, un mammotest gratuit vous est d’office proposé tous les deux ans. Une invitation personnalisée vous est envoyée de manière systématique par Brumammo, l’association chargée officiellement d'organiser ce dépistage en Région Bruxelloise. Il s’agit d’une mammographie de dépistage (radiographie des seins) gratuite qui a lieu dans un centre extérieur agréé. Pour un meilleur suivi, nous vous demandons de faire envoyer le résultat à votre médecin généraliste.

 

Cancer du col de l’utérus

Chaque femme devrait faire un frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus dans l'année qui suit les premiers rapports sexuels ou, en tout cas, à partir de 25 ans et jusqu'à 65 ans. Ce test permet de détecter des lésions, imperceptibles à l’œil nu, avant l’apparition du cancer. Celles-ci pourront ainsi être traitées de manière précoce et éviter une aggravation de la maladie. Ce dépistage s'effectue par frottis du col de l'utérus avec une sorte de grand coton-tige. Le frottis est un test simple et indolore qui peut être réalisé par votre médecin généraliste ou par votre gynécologue.

Pour le dépistage du col de l’utérus, un paiement vous sera demandé pour l’acte technique. Il vous sera remboursé par votre mutuelle une fois tous les 3 ans jusqu’à l’âge de 65 ans. Par ailleurs, le laboratoire vous facturera le prix de l’analyse, comme pour tout autre prélèvement. Prémunissez-vous de vos vignettes de mutuelle afin de bénéficier des remboursements de la mutuelle. NB : la fréquence de ce type d'examen peut être augmentée si le médecin le juge nécessaire. Une surveillance au cas par cas peut être proposée en cas de risque élevé.

ATTENTION : ce dépistage reste nécessaire même chez les femmes vaccinées contre les papillomavirus (HPV).

 

Cancer colo-rectal

Il est possible de dépister la présence de polypes ou d’un cancer colo-rectal à un stade précoce, ce qui augmente les chances de guérison.

Pour les patients et patientes de 50 et 74 ans qui n’ont pas de symptômes et sans antécédents personnels et familiaux, le médecin généraliste distribue un kit, tous les deux ans, avec un test simple et rapide, à faire chez soi. Le kit de dépistage et l’analyse du test sont gratuits. Le patient recueille lui-même ses échantillons de selles avec un bâtonnet, à la maison, et les envoie par la poste dans une enveloppe spéciale et pré-payée. Le médecin revoit son patient en cas de test positif et s’il y a lieu de réaliser une coloscopie complémentaire.

ATTENTION : consultez votre médecin si des symptômes (sang dans les selles, diarrhée ou constipation persistante, douleurs abdominales…) se manifestent entre deux examens. Aux personnes qui sont à risque élevé et très élevé – qui présentent des symptômes, des antécédents personnels ou familiaux – le médecin propose une coloscopie directement.

 

Infections Sexuellement Transmissibles

Le sida a fait passer sous silence les autres IST (Infections Sexuellement Transmissibles). Les autres IST peuvent pourtant avoir des conséquences importantes (stérilité, cancer…).  Le terme ancien MST (Maladie Sexuellement Transmissible) est remplacé depuis 1999 par le nouveau IST.

Une IST est une maladie infectieuse qui se transmet entre partenaires au cours de différentes formes de rapports sexuels : contacts génitaux ou sanguins, rapports oraux, vaginaux ou anaux (muqueuses et fluides corporels). Parce qu’elles sont souvent discrètes (sans symptômes apparents), on peut transmettre une IST sans même le savoir ! Parmi les maladies susceptibles de se transmettre lors de rapports sexuels, les plus connues sont l’herpès génital, la chlamydia, les condylomes, la gonorrhée et la syphilis.

Les virus des hépatites et du sida se transmettent aussi par voie sexuelle. Mais il en existe encore d’autres. Toutes les pratiques sexuelles avec une autre personne (sans protection) comportent un risque de transmission d'une infection sexuelle. Il est impossible d'avoir une IST avec une personne qui n'est pas porteuse de la maladie. Même avec un partenaire habituel, le risque zéro n'existe pas. Et le risque est plus élevé lorsque l'on a des relations sexuelles sans protection avec un(e) inconnu(e).

Plus d’informations sur le site de la Plate-Forme Prévention IST : http://www.preventionist.org/

 

Sida

REAGISSEZ DANS LES 48h ! En cas de rapports sexuels non protégés à risque avec une personne séropositive, allez aux urgences d’un centre universitaire, par exemple le CHU Saint-Pierre (disponible aussi le soir ou le week-end).

Un médecin spécialisé évaluera avec vous la nécessité de vous proposer un traitement post-exposition (TPE). Pour être efficace, ce traitement doit être prescrit dans les heures qui suivent l'accident, si possible sans dépasser les 48h. Il s'agit d'un traitement lourd de 28 jours et non pas d'une « pilule du lendemain ». Ce traitement n'est pas garanti. Son efficacité est d’environ 80%.

APRES 6 SEMAINES : Vous pouvez prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste afin de faire une prise de sang de dépistage. Six semaines après la dernière exposition (ex: rapport sexuel non protégé, rupture de préservatif...), le virus VIH peut être détecté.

NB : le test de dépistage du sida peut être fait de manière gratuite et anonyme au Centre Elisa de l’Hôpital Saint-Pierre (site César de Paepe au 13 rue des Alexiens - 1000 Bruxelles) – Tél. 02/535.30.03.

Plus d’informations sur le site de l’association Aide Info Sida : http://www.aideinfosida.be/bruxelles_ais.php

 

Autres IST

Vous pouvez prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste afin de faire une prise de sang de dépistage ou un prélèvement spécifique selon l’infection sexuelle suspectée : - Hépatite B ou C - Infection à gonocoque (gonorrhée = blennorragie, chaude pisse) - Infection par la Chlamydia - Urétrite chez l'homme : la Trichomoniase - Pertes vaginales : leucorrhées - Mycoses vaginales, balanite du gland - Ulcérations génitales sexuellement transmissibles : herpès génital, chancre mou - Syphilis - Verrues génitales ou condylomes provoquent le cancer du col de l'utérus ou de l’anus, ces deux pathologies sont dues aux papillomavirus (HPV) - Parasitoses dues à des ectoparasites, comme la gale ou les poux du pubis (morpions ou phtyriase pubienne)...

Votre médecin vous orientera si nécessaire vers un centre de référence spécialisé, par exemple la « S Clinic » de l’Hôpital Saint-Pierre (site César de Paepe au 13 rue des Alexiens - 1000 Bruxelles) : consultation spécialisée dans le dépistage et le traitement des IST.

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